Chaque semaine, des agents des centres d’exploitation de la voirie départementale sont de « ramassage ». Aux abords des villes et sur les axes les plus fréquentés du département, les bords de route ont parfois des allures de dépotoirs et les aires de stationnement, de déchetteries. Les sacs d’ordures ménagères s’amoncellent. « C’est un vrai problème, Les gens déposent leurs sacs poubelles sur les aires de stationnement. Ce n’est pas fait pour ça ! » explique Michel Normand, directeur adjoint de la voirie départementale (Conseil départemental).
Huiles de vidange, batteries, bonbonnes de gaz usagées, poubelles, canettes, emballages de fast-food, pneus, déchets de chantier, ferraille… Les équipes de la voirie ramassent de tout et cela coûte cher à la collectivité (donc aux contribuables). « Les ordures déposées sur la voie publique coûtent plus de 1,3 M€ par an en collecte et en traitement. » Toutes équipes confondues, le ramassage des ordures représente plus de 20 000 heures de travail… Les volumes donnent le tournis : sur l’ensemble du réseau départemental plus de 640 tonnes sont collectées chaque année, dont 250 sur les aires de stationnement.
Le Département vient de lancer une grande campagne de sensibilisation afin de lutter contre ce problème couteux. Des panneaux « STOP AUX ROUTES POUBELLES » ont été installés le long des axes principaux du département.
Respectons la loi !
Déposer ses ordures ménagères est interdit par la loi et passible d’une amende de 5e classe, d’un montant maximum de 1 500 €, porté à 3 000 € en cas de récidive : « Est puni […] le fait de déposer, d'abandonner, de jeter ou de déverser, en lieu public ou privé […] soit une épave de véhicule, soit des ordures, déchets, déjections, matériaux, liquides insalubres ou tout autre objet de quelque nature qu'il soit, lorsque ceux-ci ont été transportés avec l'aide d'un véhicule […]. » (Article R635-8 du Code pénal)