Face à cette situation, le Conseil départemental de l’Aisne agit afin de lever les freins structurels qui restreignent l’accès aux soins de qualité. Concrètement, nous encourageons la création de Maisons de santé pluriprofessionnelles, nous demandons à abaisser le seuil de 2 médecins nécessaires pour cette ouverture à 1 seul médecin. Nous avons créé une commission santé, qui auditionne les professionnels du secteur afin de développer et de partager les bonnes pratiques. Nous travaillons afin de permettre aux étudiants axonais, internes en médecine à Reims, de réaliser leur stage d’application dans l’Aisne au service de leur territoire d’origine. Nous demandons la régionalisation des épreuves classantes (ECN) sur la base d’une carte définie avec la profession médicale.
Pour ce faire, nous travaillons en relation étroite avec l’ensemble des acteurs et décideurs impliqués : Ministère de la Santé, Agence Régionale de Santé (ARS) des Hauts-de-France et son Directeur Territorial, parlementaires, élus locaux, médecins et représentants des professionnels de santé.
Le Projet Régional de Santé (PRS 2), présenté par l’ARS des Hauts-de-France, en séance devant l’Assemblée départementale, le 14 mai 2018, déclinait les mesures issues de la Stratégie Nationale de Santé. Ce document, qui devait faire l’objet d’un vote par les élus, a été refusé par une majorité d’entre eux. Parmi les raisons de ce refus figure le manque de pragmatisme de ce document, qui ne précise pas assez les moyens alloués pour atteindre les objectifs généraux qu’il se propose d’atteindre dans un horizon de 10 ans.
Le Conseil départemental de l’Aisne est un acteur responsable et constructif, engagé en faveur de la santé de tous les Axonais. Il continuera de proposer et de promouvoir l’application de solutions concrètes au service de leur santé, dans un cadre qui identifie clairement les difficultés, mais surtout qui précise les moyens permettant d’atteindre les solutions proposées.