La processionnaire du chêne (Thaumetopoea processionea) est de retour. Ce papillon de nuit passe la majeure partie de sa vie sous forme d’œuf puis de chenilles pendant 2 ou 3 mois. A la moitié de leur vie, les chenilles sont capables de libérer des milliers de poils urticants, très allergènes, entre mi-mai et fin-juin.
Impacts sur la santé
Les poils allergènes de la chenille processionnaire peuvent provoquer :
- des atteintes cutanées,
- des atteintes oculaires,
- des atteintes respiratoires,
- des atteintes aux muqueuses lors d’une ingestion.
Comment s’en protéger ?
En adoptant quelques gestes simples, il est déjà possible de limiter l’impact des nuisances occasionnées par les poils urticants des chenilles :
- Ne pas faire sécher son linge à proximité d’infestations,
- Ne pas consommer ou laver soigneusement les fruits et légumes du potager,
- Ne pas laisser les enfants jouer près des arbres atteints,
- Ne pas se balader en forêt contaminée par temps de vent,
- Faire une barrière de protection pour les animaux domestiques,
- Eviter tout contact direct et se tenir à distance.
Comment y faire face ?
Au vu des risques sanitaires, il est recommandé de faire appel à un professionnel pour traiter les chenilles. Des solutions existent : lutte mécanique, piégeage, lutte chimique, microbiologique et biologique. Pour tout savoir, consultez notre plaquette d’information.