Il faut dire qu’à seulement 23 ans, il affiche le CV d’un gestionnaire prometteur et d’un sportif passionné. "J’ai commencé l’athlétisme quand j’avais 5 ans et je suis toujours licencié, actuellement au Fraternel Club de Laon (FC Laon). Arrivé au collège, je suis devenu "jeune juge-arbitre" et c’est à partir de là que l’aspect "organisation" a commencé à m’intéresser. A 14 ans j’étais le plus jeune juge de France au niveau national pour la course, les sauts et les lancers. C’est très différent de l’aspect "compétition" mais avoir des responsabilités et devoir prendre des décisions est une position où je me sens à ma place. Je suis bénévole depuis l’âge de 10 ans et à 16 ans j’étais président de l’association de la maison des lycéens au lycée européen de Villers-Cotterêts quand j’y étais scolarisé." Un investissement que l’on retrouve dans son cursus d’étudiant : après Sciences Po Nancy et un an d’Erasmus à Francfort-sur-l’Oder en Allemagne, il est aujourd’hui titulaire d’un Master 2 Politiques Publiques et Stratégies des Organisations Sportives.
Derrière cet engagement, il y a aussi une histoire familiale. Le père de Corentin n’est autre que Frédéric Cornette, ex-athlète de haut niveau et spécialiste du 800 mètres qui représentait la France aux JO de Barcelone en 1992. Très impliqué également dans la vie sportive locale, notamment en tant que président du FC Laon, il ne cache pas sa fierté de voir Corentin unanimement reconnu par ses pairs en dépit de son jeune âge. "Corentin possède une vision très large sur l’athlétisme et il peut vraiment faire avancer les choses." assure-t-il.