En général, ces unités accueillent temporairement des patients atteints de la maladie d’Alzheimer (ou présentant des troubles apparentés) ou de la maladie de Parkinson.
Ces petites structures, rattachées à des services hospitaliers, ont une capacité d’accueil de trente à quarante lits en moyenne.
Comment se passe l’admission ?
L’admission est, dans la majorité des cas, décidée par le médecin traitant ou le médecin hospitalier avec l’accord de la famille lorsque la personne souffre d’une perte d’autonomie majeure (une impossibilité de se lever, de faire sa toilette, de se nourrir, de s’habiller, etc.).
Le résident peut être admis à titre payant ou avec une participation de l’APA à l’hébergement.
Les formalités et les démarches
L’admission a lieu à la suite d’une hospitalisation ou d’un passage en service de soins de suite et de réadaptation. Toutefois l’admission en provenance du domicile est possible.
Le tarif
Il s’établit sur la base de trois tarifs cumulés.
Le tarif soin
Il couvre les prestations médicales et paramédicales, ainsi que les prestations des soins liées à la perte d’autonomie. Ce tarif peut faire l’objet d’une prise en charge par la caisse d’assurance maladie.
Le tarif hébergement
Il couvre l’ensemble des prestations d’administration générale, d’accueil hôtelier, de restauration et d’animation.
Le tarif hébergement peut faire l’objet d’une prise en charge par l’APA - Allocation Personnalisée d’Autonomie - si la personne âgée est reconnue en perte d’autonomie appartenant au groupe GIR (Groupe Iso Ressources) 1-2 ou GIR 3-4.
Le tarif dépendance
Il couvre l’ensemble des interventions d’aide et de surveillance nécessaires à la réalisation des actes essentiels de la vie (hors actes de soins).
Ce tarif varie en fonction de la perte d’autonomie de la personne, calculée à partir de la grille nationale AGGIR (Autonomie Gérontologie Groupes Iso Ressources).