Publié le 02 oct 2019 - Mis à jour le
Marquée par l’hommage à l’ancien président de la République Jacques Chirac, la réunion du 3e trimestre 2019 du Conseil départemental a permis d’aborder des sujets de première importance en matière d’éducation et de patrimoine.
« Nous retenons en premier lieu sa personnalité attachante, son empathie, sa grande proximité avec les territoires, le monde rural et les Français. Jacques Chirac incarnait une voix forte de la France qu’il a su porter en Europe et dans le monde » a résumé le Président Fricoteaux.
Au-delà de son rôle sur le plan international, il a été rappelé que l’ancien Président avait eu également un impact majeur sur l’organisation et le fonctionnement des collectivités. Une minute de silence a été observée en ouverture de séance, avant une cérémonie officielle dans le cloître de la préfecture.
Les élus départementaux ont approuvé la participation 2020 au fonctionnement des collèges de l’Aisne pour un total de 5,17 M€. Une réserve de 100 000 € est également constituée pour faire face aux situations imprévues.
Le président Fricoteaux est revenu sur les échanges avec les principaux et gestionnaires de collèges à l’occasion de la réunion annuelle de rentrée. Ces derniers ont découvert le nouvel ENT (environnement numérique de travail) baptisé Néo et mis à disposition des familles, des enseignants et des collégiens. Cet outil, déployé sur l’ensemble de la région des Hauts-de-France, dispose d’une version adaptée aux écoles maternelles et primaires, baptisée One.
Autre nouveauté : une brochure éditée pour les enseignants des collèges de l’Aisne et regroupant l’ensemble de l’offre pédagogique du Département. « Nos services proposent des visites et de nombreux ateliers, pour la plupart gratuits » a souligné le Président.
D’autres nouveautés seront développées en 2020, comme l’installation de défibrillateurs dans chaque collège (une obligation légale), ou encore la réflexion autour de possibles journées d’intégration des 6e dans les collèges de l’Aisne.
Enfin, Nicolas Fricoteaux est revenu sur la question de la baisse des effectifs. « Nous perdons 800 à 1 000 élèves par an, nous devons anticiper. La réduction du nombre de collèges n’est pas un objectif. Nous devons prendre en compte la question des temps de transport et nous interroger sur le rattachement de telle ou telle commune à tel ou tel collège. » Une réflexion sera aussi lancée sur la question d’établissements mutualisés, pouvant réunir des élèves de 3e cycle (CM1, CM2 et 6e). « C’est un sujet sensible mais qui doit être mis sur la table des discussions » a conclu le président.
A l’occasion des Journées européennes du patrimoine, 2 000 visiteurs ont été accueillis par les services du Département (Centre des Archives et Bibliothèques départementales de l’Aisne, Centre d’Accueil du Visiteur du Chemin des Dames et le Service archéologique).
L’assemblée départementale a proposé un focus sur une partie du patrimoine du sud de l’Aisne. Quatre initiatives et/ ou sites touristiques ont ainsi été mis à l’honneur :
L’abbaye de Longpont : ce site incontournable, doté de voûtes ayant résisté à la Grande Guerre, est l’un des bijoux du patrimoine axonais. Le Département a récemment acquis la charte de confirmation de donation de l’abbaye de Longpont datant de 1181, disparue depuis 400 ans. Un document rare aujourd’hui confié aux bons soins des Archives départementales de l’Aisne.
La Ferté-Milon : grâce à sa participation à l’émission « Le village préféré des Français », la cité natale de Racine connaît une hausse de sa fréquentation touristique, y compris des Axonais venus découvrir les remparts édifiés au XIIIe siècle par Philippe Auguste, le château inachevé de Louis d’Orléans, la passerelle Eiffel de 1868, l’église Notre-Dame, les croisières sur l’Ourcq…
La route d’Artagnan : elle traverse 16 communes du territoire de la Communauté de communes de Retz-en-Valois. Inauguré en juin, cet itinéraire équestre européen de 4 000 km permet aux cavaliers, cyclistes et randonneurs de découvrir le patrimoine bâti et naturel du sud de l’Aisne : forêt de Retz, Château de Villers-Cotterêts, La Ferté-Milon...
Le projet du château de Villers-Cotterêts : le gouvernement souhaite sauver de l’abandon ce monument majeur de la Renaissance et y créer un lieu culturel dédié à la langue française. Récemment inaugurée, la Maison du projet accueille les visiteurs et propose diverses activités pédagogiques.
Le Conseil départemental a édité une médaille à deux faces sur le Château de Villers-Cotterêts et la langue française. Par ailleurs, ce sont les services du Département qui vont accompagner le Centre des Monuments Nationaux pour la mise en place de 50 000 heures de clause d’insertion sociale dans le cadre des travaux de réhabilitation du château.
