• Terre de mémoire

Publié le 24 mai 2023 - Mis à jour le

Borne Aisne Terre de Mémoire : en souvenir des Marie-Louise

La 3e borne du réseau d’interprétation mémoriel porté par le Conseil départemental a été inaugurée sur le territoire de la commune de Dhuys-et-Morin-en-Brie. Placée à la frontière avec la Marne, cette borne rappelle l’épisode napoléonien de la « bataille de Montmirail ».

Le programme “Aisne, terre de mémoire“ mis en place par le Département avec le soutien du ministère des Armées va se déployer sur tout le territoire jusqu’en 2027. Au total, c’est un réseau de 110 bornes mémorielles reliant tous les sites du département qui témoignent de son implication dans les grands conflits que la France a traversés : 

  • 1814 : la campagne de France
  • 1870 - 1871 : la Guerre franco-allemande
  • 1914 - 1918 : la Grande Guerre
  • 1939 - 1945 : la Seconde Guerre mondiale

Persuadés que les soldats qui leur font face pouvaient facilement être battues, les Russes, en ordre de bataille dans le village de l’Epine-aux-Bois et dans les fermes voisines, décident d’engager le combat et tentent de percer les lignes françaises. La riposte française permet de mettre en pièce une partie des forces russes, qui ne devront leur salut qu’au retour des Prussiens. 

Faire face à l’histoire

Discours de Nicolas Fricoteaux à l'inauguration de la borne mémorielle de Dhuys-et-Morin-en-Brie

Ce n’est que 50 ans plus tard, le 11 février 1864, qu’était érigée la célèbre colonne mémorielle à la frontière de l’Aisne et de la Marne pour commémorer cet affrontement. Aujourd’hui vient s’ajouter la borne “Aisne Terre de Mémoire“ qui doit permettre de relier ce lieu aux autres sites marqués par les grands rendez-vous de l’histoire tragique de la fin du 1er Empire dans notre département, mais également aux sites des autres batailles qui ont malheureusement meurtri notre territoire au cours du 19e et du 20e siècle. 

« Aujourd’hui encore, et alors que d’autres batailles sont en train d’être livrées à l’est de l’Europe, par d’autres jeunes appelés comme au temps des Marie-Louise de 1814, il nous revient la responsabilité de matérialiser ces lieux où le sang de milliers de jeunes européens a été versé » déclare Nicolas Fricoteaux, président du Conseil départemental de l’Aisne. « Reconnaître cette histoire, c’est faire acte de mémoire collective, non pas pour glorifier le passé sanglant, mais pour maintenir les liens qui nous unissent avec lui et maintenir le cap qui nous mène vers le progrès, l’union des peuples et la paix. »

 

Les élus rassemblés autour de la borne mémorielle